Les forgerons du Kasaï et leurs rites initiatiques
Description
« (…) L’humanité rêve de trouver l’instructeur mystérieux venu du passé ou reliant le passé et l’avenir et qui lui apportera le message, le secret de son destin que la science n’a, en fait pas résolu, ou si l’on veut, n’a pas réussi à effacer de son inconscient. C’est, sans doute pour cette raison que les ‘premiers pas de l’homme sur la lune’ ont donné lieu à tant de pages lyriques, où revenait comme un leitmotiv le thème d’un ‘nouveau commencement pour l’homme’. »
Le problème
L’initiation constitue un phénomène qui touche la question essentielle de la condition humaine. On ne peut dès lors s’étonner qu’elle puisse occuper une place de choix chez les forgerons.
Plusieurs positionnements méritent d’être mentionnés. Mais il nous convient de donner une définition qui prend en compte les unes comme les autres tendances. Il s’agit précisément de la façon dont J. Chevalier et F. Bertrand pensent. Pour eux, l’initiation peut être définie comme un « processus par lequel un novice ou un individu acquiert un statut social ou spirituel plus élevé, au moyen d’acquisition de connaissances ou simplement d’admission aux activités spécifiques d’une communauté religieuse, une société secrète ou d’un groupe ».
Chez les forgerons d’Afrique centrale et spécialement les Ankutshu Membele du Kasaï, en République démocratique du Congo, l’intégration à cette classe sociale requiert, dans tous les cas, une initiation. Ainsi, par initiation, cette classe sociale désigne généralement un ensemble de rites et d’enseignements oraux ou pratiques qui engendrent la modification radicale du statut du sujet à initier.
Sur le plan philosophique, l’initiation est perçue comme une mutation ontologique du régime existentiel. Car au terme du processus d’enseignement-apprentissage, l’initié ou le néophyte jouit d’une tout autre existence qu’avant l’initiation.
Dans le groupement Ankutshu-Membele, les forgerons constituent une classe à part entière, au point que l’appartenance à ce groupe exige des épreuves initiatiques. Pour ce faire, chez eux, il existe deux manières de devenir forgeron ou d’appartenir à cette classe :
1. Par l’hérédité : tous les enfants (descendants) de la famille du forgeron peuvent devenir forgerons moyennant une initiation et certains rites spécifiques. C’est le mode généralement autorisé par les Ankutshu- Membele. Car, par nature, les descendants des forgerons (Etshudi) ont des aptitudes innées qu’il suffit de développer par une brève initiation. Toutefois, on ne peut pas se faire soi-même forgeron, même si on connaît le métier ou même si l’on est descendant du groupe. Pour atteindre ce but, quatre conditions sont ainsi exigées :
– avoir été choisi par la famille pour succéder au père ou grand-père ; – avoir suivi une initiation sous la direction d’un forgeron (celui-ci peut être votre père ou tout autre forgeron) ; – répondre aux conditions physiques et morales pour ne pas salir à la réputation du groupe ; – passer nécessairement par l’initiation et des rites d’intronisation qui autorisent d’appartenir et de pénétrer les secrets du groupe.
2. Un individu n’appartenant pas à la descendance des forgerons peut devenir forgeron, en vertu de certaines qualités physiques, morales et pratiques exceptionnelles. Dans ce cas, le candidat doit suivre une initiation un peu plus longue par rapport au premier cas.
Selon cette perspective, l’initiation comme l’a bien souligné M. Eliade,
« introduit le novice à la fois dans la communauté humaine et dans le mode des valeurs spirituelles. Il apprend les comportements, les techniques et les institutions des adultes, mais aussi les mythes et les traditions sacrées de la tribu (…) ».
En effet, depuis la colonisation, on assiste à une mutation profonde des sociétés africaines. Au point de perdre un héritage culturel important dans les diverses sphères de la vie. Le groupe de forgerons ou même le métier des forgerons a subi une évolution avec l’avènement de la culture occidentale. Car, en Occident, l’accès à ce métier se fonde sur la maîtrise de la science et ne se réfère pas aux conditions d’appartenance à ce groupe comme en Afrique traditionnelle.
En même temps, il convient de reconnaître que, dans certaines contrées d’Afrique noire et précisément au Kasaï, en République démocratique du Congo, il n’y a pas eu de modification fondamentale chez les forgerons. En d’autres termes, chez les forgerons du Kasaï et en l’occurrence chez les Ankutshu-Membele, les normes d’accès à ce métier, ou d’appartenance à ce groupe, sont restées les mêmes.
Face à cet état des choses, deux explications peuvent être avancées : – Le groupe serait jaloux de perdre son prestige et son influence dans la société, à telle enseigne qu’il travaille pour perpétuer cette culture ancestrale. – Le fait que la République démocratique du Congo, et ce plus particulièrement au Kasaï, n’est pas industrialisée et les formations aux métiers restent marginales. La majorité de la population continue à vivre des techniques artisanales.
Par conséquent, ce groupe des forgerons n’a pas perdu à proprement parler sa place au sein de la société kasaïenne en mal d’avenir et totalement enclavée. Mais qu’est-ce qui justifie fondamentalement la détermination à revisiter des réalités bien connues et décrites par de nombreux anthropologues ?
Justification philosophique : retour sur la question
La littérature anthropologique sur l’initiation est passionnante et passionnée, et les études ethnologiques sur les rites d’initiation des peuples qualifiés à tort ou à raison de « primitifs » sont abondantes.
De fait, une analyse approfondie des rites et des initiations, que cela soit d’Afrique, d’Asie, d’Océanie ou d’Europe, démontre qu’ils ne peuvent être considérés en eux-mêmes comme primitifs dans la mesure où ils sont le résultat d’une pensée religieuse élaborée, mais également sur le plan philosophique du régime existentiel. Par conséquent, la compréhension des rites ou des initiations dans des aires culturelles déterminées ouvre la voie à la compréhension des systèmes de représentations du peuple concerné. Le mot « primitive » n’a pas d’ailleurs grand sens, car il peut être compris comme disqualifiant, un peuple jugé inférieur par un autre, ou il peut être entendu comme un peuple premier, mais il n’existe pas de socioculture qui n’ait connu une forme d’évolution.
Ceci est d’autant plus important à souligner, car le matériau recueilli par les premiers ethnologues, même s’ils nous fournissent des informations précieuses, nécessite des explications pour découvrir la signification profonde qui se cache derrière le phénomène complexe d’initiation et de Rites.
Concrètement, la compréhension de l’initiation et des rites des forgerons nous permet de mieux comprendre le système de représentation de ce groupe humain du Kasaï. Cette représentation au regard des rites, montre déjà que la vie de cette société ou « son univers » relie à la fois le visible et l’invisible. Mais se pose alors une question de définition : qu’est- ce qu’un forgeron ?
Forgeron : approche éfinitionnelle
Étymologiquement, le terme « forgeron » est un dérivé du moyen français à partir du verbe « forger », qui, lui-même tire son origine du latin, « faber, fabra, fabrum » qui signifie « ouvrier, forgeron ». Entretemps, le verbe forger ou encore anciennement forgier, avait aussi le sens de « créer », dont le sens figuré est « imaginer, inventer ». Ainsi, le sens actuel de travailler un métal est bien rattaché au sens étymologique du latin classique fabricare par évolution phonétique. Lorsqu’ils étudient les systèmes mythologiques, certains auteurs parlent de la forgerie du mythe, usant ainsi du vocable dans un sens insistant sur la plasticité du mythe et son inventivité.
Dans tous les cas, le forgeron est un ouvrier ou un artisan professionnel qui travaille à la main le métal pour produire des objets usuels. Il s’agit du travail de fer, du bois, du raphia, de l’argile, des fibres pour fournir à la communauté les objets manufacturés d’usage courant (armes, houes, machettes, ustensiles, meubles, etc.).
En Afrique, ce travail du fer est réalisé dans la forge grâce au charbon de bois, un combustible résistant, permettant d’obtenir une forte chaleur jusqu’à plus de cent quatre-vingts degrés. Et le fer en question est porté à incandescence dans des fours hautement réfractaires.
Dans la société Ankutshu-Membele du Kasaï, les forgerons représentent un groupe à part entière, dont l’appartenance est conditionnée à l’initiation et à certains rites spécifiques.
Devenir forgeron chez les Ankutshu-Membele du Kasaï : initiations et rites
Depuis l’Afrique précoloniale, en passant par la période coloniale jusqu’à ce jour, les forgerons occupent toujours une place de choix dans les sociétés africaines en général et, en particulier, chez les Ankutshu-Membele du Kasaï, non seulement parce qu’ils produisent les instruments agraires et, par extension, la menuiserie et les armes pour la guerre, mais aussi du fait qu’ils jouent le rôle de conseiller des chefs et vivent constamment en connivence avec les sorciers et les guérisseurs. Cela explique le fait que tantôt ils jouissent d’un grand prestige, tantôt ils suscitent la méfiance ou la crainte.
Chez les Dogons, par exemple, on explique que le dieu créateur Amma forma le premier forgeron à partir du sang et du cordon ombilical du Nommo qu’il avait sacrifié. C’est pourquoi, l’ancêtre éponyme des forgerons appartient à la génération dite des ancêtres ; fait qui élucide leur position éminente.
Aussi, chez les Ankutshu-Membele, les forgerons sont des hommes très respectés de par l’importance de leur métier. Ils sont des intermédiaires entre les chefs, les guérisseurs et les sorciers. Ils désamorcent les conflits et travaillent pour la prospérité de la communauté, en lui fournissant des objets manufacturés d’usage courant.
C’est dans ce sens que Luc de Heusch a relevé ce qui suit :
« Métaphoriquement, le forgeron est considéré comme la ‘femme’ du village. Il porte une herminette sur l’épaule gauche. La forge est lieu de paix où il est interdit de se quereller.
Spécialistes des arts et des métiers, les forgerons ne pratiquent pas l’agriculture, car le reste de la communauté leur fournit la nourriture en échange de produits fabriqués. »
En revanche, la vie des forgerons est entourée d’interdits, de précautions particulières et jonchée des caractères spécifiques par rapport aux autres groupes. À ce sujet, Nguwo-Ndjovu écrit : « Les Etshudi sont des personnages de premier plan. Ils forment une caste à part et leur fonction est héréditaire. Il leur est reconnu un pouvoir magico-religieux qu’ils détiennent des ancêtres ».
C’est pourquoi en Afrique en général, et en particulier chez les Ankutshu-Membele, le métier de forgeron est fort ambivalent et souvent difficile à interpréter. Ce sont des maîtres du feu, des héros mythiques qui bénéficient d’un statut spécial quasi royal, à tout le moins privilégié. Mais dans certaines circonstances, comme le vol de leur matériel, l’adultère avec la femme d’un forgeron ou tout simplement un manquement contre la confrérie, ils sont susceptibles de poser des actions négatives, car leurs imprécations produisent des effets nuisibles. Dans ce sens précis, on leur reconnaît de tenir des pouvoirs magiques ; ils sont dangereux, redoutables, méprisés, craints et honorés.
Cette posture des forgerons impose donc une initiation qui doit se faire sur base des conditions énumérées plus haut. Les descendants de la confrérie des forgerons qui aspirent à exercer le métier ou encore ceux qui sont susceptibles de satisfaire aux conditions pour entamer les rites d’initiation doivent se préparer à de dures épreuves. Car ces rites les préparent à prendre place dans la confrérie. Ainsi, en plus des conditions d’appartenance à la descendance, des conditions physiques et morales, les candidats forgerons doivent être posés, discrets, doublés d’un esprit d’écoute et toujours disposés à respecter les directives du « maître ».
Pour commencer, le candidat forgeron doit donner à son maître une poule et un coq, qu’on appelle Wot’Okanda. À partir de ce geste, le candidat doit d’abord connaître tous les instruments de la forge et leur utilité. Il doit ensuite connaître les arbres qui servent à la fabrication des outils. Et enfin, se représenter lui-même comme acteur dans la vie initiatique pour perpétrer la vie de la classe dans laquelle il est appelé à vivre.
Cela illustre clairement les pratiques initiatiques avant comme après la colonisation. Car le contact avec l’Occident a engendré un comportement hybride au niveau des pratiques initiatiques, tant du côté des forgerons que lors de l’initiation à la confrérie et à la chefferie. En effet, avant la colonisation, le candidat devait connaître les minerais qui servent à la fabrication des métaux et comment les obtenir.
Ensuite, le maître-forgeron doit montrer au candidat comment tenir les instruments de travail, tels que l’enclume, la pince, le marteau, etc. Ces indications permettront au candidat d’amorcer son initiation, qui à proprement parler, constitue un long processus d’enseignement- apprentissage jusqu’à la phase finale.
Pendant toute la période initiatique, le candidat doit se montrer docile, accepter les observations et les remarques. Lorsque le maître-forgeron sera satisfait de l’évolution de son candidat en termes de connaissance du métier, ce dernier devra préparer un grand repas à offrir aux forgerons de la région, aux féticheurs, aux sorciers et aux chefs.
Car ce sont eux qui doivent finalement lui conférer le pouvoir d’exercer ce métier de forgeron. Il doit en outre, apporter un coq blanc et une poule blanche qu’on va égorger, et verser le sang dans la forge ou encore sur les instruments qu’il va utiliser. Le candidat reçoit tous les pouvoirs de maîtrise du feu avant d’intégrer définitivement la confrérie. Ces pouvoirs sont conférés la nuit après un repas spécial réservé au seul cercle des initiés.
C’est à cette occasion que le candidat prête allégeance et qu’on lui fait avaler un poisson vivant (une anguille). Le poisson vivant qui vit au fond de la rivière, dans un milieu frais, symbolise sa capacité à maîtriser le feu ; et les arêtes du poisson signifient que personne ne peut avoir de l’emprise sur lui, qu’il est intouchable. À la fin, le candidat doit donner quelque chose (en nature ou en espèce), pour clôturer les rites.
Ainsi, l’initiation chez les forgerons du Kasaï s’accomplit et se structure en trois moments : – Apprentissage du métier qui s’étale généralement sur une longue période. – Acceptation du candidat dans la confrérie (ayant satisfait aux conditions). C’est à cette occasion que se réunissent tous les forgerons de la région pour les cérémonies d’intégration du nouveau membre. C’est aussi à cette occasion que le candidat forgeron offre un grand repas à ses pairs en signe de reconnaissance. Il devra payer une sorte de revanche en nature et/ou en espèce (chèvres, poules, etc.), mais les anciens de la confrérie « se réservent le droit d’exiger une bête à deux pattes », c’est-à-dire un sacrifice humain. – Passation du pouvoir ou métamorphose du candidat. C’est le moment fort qui clôture l’initiation. C’est à ce moment qu’il reçoit non seulement le pouvoir d’exercer le métier sur fond de la maîtrise du feu, mais aussi qu’il accède à tous les secrets de la profession. Cette étape se déroule la nuit et à l’abri de l’œil indiscret du commun du mortel.
Il faut noter que c’est le moment où les grands sorciers et les féticheurs de la région sont associés.
Puissance, autorité et prestige des forgerons
La confrérie des forgerons occupe une place non négligeable parmi les différents groupes qui composent la société en Afrique en général et en particulier au Kasaï. Sur base de leur connaissance du bois, des pierres et du fer, et sur base de leur savoir-faire, ils transforment, et fabriquent les objets d’usage courant (travail des champs, chasse, guerre, maisons, etc.). En effet, cette transformation des différents matériaux passe par la maîtrise du feu. Les forgerons maîtrisent et manipulent le feu d’une manière extraordinaire à laquelle le commun des mortels ne peut se hasarder sans subir des conséquences néfastes.
Aussi sa connivence avec les sorciers, les guérisseurs et les chefs réputés détenteurs du pouvoir occulte, l’incite à postuler ou mieux, à croire qu’il détient une puissance supra-humaine, comme l’a souligné A. Doguet :
« Possesseur des secrets techniques, il est aussi reconnu pour ses pouvoirs particuliers (telle la guérison des femmes stériles). Aussi joue-t-il un rôle important de conciliation lorsqu’une dispute éclate au sein du village ou de la famille. Médiateur également entre les hommes et les puissances occultes, il inspire à la fois crainte et respect ».
De même, le fait qu’on leur confie généralement les tâches d’apaiser les esprits des ancêtres défunts (Mvimbi, Atsheso), suite à un manquement de la population, tout porte à croire que chez les Ankutshu-Membele du Kasaï, ils jouent le même rôle par le biais d’offrandes et de rituels. Aujourd’hui encore, certaines populations du Kasaï continuent à confier aux forgerons la tâche de bénir leurs semences avant de les mettre en terre.
Entretemps, dans les différents conflits de la société, les forgerons jouent le rôle de conseillers et ils sont bien écoutés par l’ensemble de la population. À titre spécial, les forgerons jouissent d’un prestige en raison de l’utilité de leur métier. Mais aussi de leur position sociale dans la société. C’est un statut privilégié en interaction constante avec tous les hauts gradés de la société et avec les ancêtres. À ce titre, ils peuvent bénir les semences et les récoltes (prémices du champ), donner la fécondité aux couples stériles ou sans enfants, mais également prononcer des imprécations aux conséquences néfastes. Cela étant, les forgerons sont réputés « fondés du pouvoir ancestral, et de puissance » en vertu des actes qu’ils posent, lesquels par delà les élèvent au rang honorable dans la société.
Conclusion
Pour arriver à une bonne compréhension de la question du forgeron et de ses rites initiatiques, les chercheurs devront se garder de tirer des conclusions à partir des études qui se bornent uniquement à la description (l’axe vertical) et négligent l’axe de la signification (l’axe horizontal). Ainsi, les mobiles déterminants de cette communication sont surtout – et contrairement à certaines études antérieures qui ont avancé l’hypothèse d’une inexistence d’initiation chez les forgerons –, de montrer que l’entrée dans la confrérie des forgerons exige un passage de certains rites et des enseignements oraux et pratiques qui visent la modification quasi radicale du statut du candidat à initier. Il s’agit d’une mutation ontologique sur régime existentiel où le candidat forgeron jouit d’une tout autre existence qu’avant l’initiation.
C’est dans ce sens précis qu’au terme de son initiation le candidat forgeron bénéficiera de la connaissance des pierres pour la fabrication du fer, du bois et des secrets pour la maîtrise du feu. Il devra aussi apprendre les comportements par rapport à son métier et par rapport également aux différentes relations avec les autres groupes de la société (chef, sages, guérisseurs, sorciers, guerriers, etc.). C’est donc en tout état de cause que le statut ontologique du candidat se trouvera modifié.
On comprendra aussi que c’est bien le sens même que les ethnologues, les philosophes et les historiens des religions donnent souvent au terme « initiation ». C’est pourquoi, au-delà de la variété des rites d’initiation parfois très éloignés dans le temps et l’espace, un chercheur avisé peut découvrir une parenté fondamentale avec d’autres types de rites religieux et non religieux.
Aussi, le fait que la confrérie des forgerons vit en constante interaction avec les autres groupes et qu’elle est impliquée dans la vie de la société, nous incite à dire que la connaissance approfondie de ce groupe pourrait mieux nous aider à comprendre les différents systèmes de représentation qui abritent l’univers culturel du peuple kasaïen.
Informations complémentaires
Auteurs / Invités | Jean Hiamba Ovungu |
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Thématiques | Mythes, rites et traditions, Questions et options philosophiques, politiques, idéologiques ou religieuses, Société secrète |
Année | 2020 |